Dès le mois de février, 5 chevaux camarguais sont mis en pâturage dans la prairie de la réserve. Cette race de cheval robuste est bien adaptée aux milieux humides de la réserve. Cet été, les chevaux pâtureront ainsi le sud de la réserve, une saulaie marécageuse en eau toute l'année. Leur présence permet d'entretenir le marais et d'empêcher son refermement sans faire appel à des engins. De plus, l'action des chevaux sur la végétation permet de diversifier les espèces présentes et favorise une mosaïque d'habitats. Le pâturage est donc un outil précieux pour la gestion écologique du site.
Une étude publiée en septembre 2019 par Réserves naturelles de France et une équipe de scientifiques confirme l’effet positif des Réserves naturelles sur la préservation des oiseaux. Alors que les populations d’oiseaux communs ont baissé en moyenne de 6,6% sur le territoire métropolitain entre 2004 et 2018, elles augmentent sur la même période de 12,5% dans les Réserves naturelles.
Le Pic noir est l’espèce qui s’en sort le mieux en réserve (effectifs qui ont triplé). Hors des réserves, cette espèce voit ses effectifs stagner.